Que Lire ? Le blog littéraire d’une rédactrice web de 40 piges qui allie sa passion de l’écriture à celle de la lecture. Des livres et des chroniques littéraires ? Oui, mais pas que ! Vous découvrirez des tests conso, de la culture, de l'art et tout les thèmes lifestyle qui me parlent ; bio, végé, éco et bien-être...
10 Mai 2015
Tant de choses à dire sur ce roman, tant de choses à taire aussi pour ne rien dévoiler de l’intrigue.
Pour cette chronique, je vais utiliser la méthode Bussi en distillant des indices, en vous menant sur de mauvaises pistes, en vous donnant envie de savoir QUI EST MALONE ?
Malone a trois ans, Malone a un doudou dont il ne se sépare jamais, mais Malone n’a pas tout le temps devant lui, alors il se confie à Vasile Dragonman, psychologue scolaire.
— « Ma maman n’est pas maman, et Gouti mon doudou me raconte des histoires chaque soir ».
Dilemme, est-ce un enfant qui affabule ou a-t-on à faire à un véritable appel au secours ? Vasile décide de le croire, mais se retrouve seul face à la détresse de ce petit garçon, il décide alors de parler de ses soupçons à la police.
Le temps presse, car vers l’âge de 4 ans, les souvenirs liés à la petite enfance s’effacent et bientôt, Malone ne se souviendra plus de ce qu’il a vécu jusqu’à aujourd’hui.
En parallèle d’une sombre histoire de braquage qui a mal tourné, la commande Augresse, contactée par Vasile, s’intéressera de prêt au mystère qui entoure la vie du petit garçon sans se douter que des liens étroits lient Malone et les braqueurs.
Maintenant, à vous de découvrir qui est Malone !
Un vrai suspens rendu encore plus palpitant par la menace du temps qui passe et de la mémoire qui s’efface. Des chapitres qui débutent par de petites anecdotes jouissives, provenant du site internet www.envie-de-tuer.com. Un vrai délice. Une manière de se repérer dans le temps originale grâce aux annotations comme « petite aiguille sur le 8, la grande aiguille sur le 4 », et des personnages aux noms évocateurs tels que les Lieutenants Lechevalier et Pasdeloup, la commande Augresse, Vasile Dragonman, Valérie Courtoise, Nathalie Delaplanque...
Bien qu’étant un roman policier classique à l’intrigue bien ficelée, j’ai trouvé sa conception vraiment originale.
Au final, encore un roman de Michel Bussi que j’ai apprécié, encore une intrigue que je voulais à tout prix résoudre, sans succès bien sûr. C’est ça la touche Bussi, l’art d’amener son lecteur, là où il a décidé tout en semant des petits cailloux pour qu’il puisse trouver par lui même la vérité.
L'auteur
Michel Bussi (né le 29 avril 1965 à Louviers) est un auteur français de romans policiers.
Son premier livre, Code Lupin, est paru en 2006 et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l’été 2010 par le quotidien Paris Normandie. Il est paru en édition de poche en 2014.
Son premier roman, Omaha crimes, a obtenu le prix Sang d’encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l’année. Il a été réédité en octobre 2014 sous le titre Gravé dans le sable.
Il publie en 2008 son troisième roman, Mourir sur Seine, qui se déroule pendant l’Armada 2008 de Rouen, et qui s’est vendu en quelques semaines à plusieurs milliers d’exemplaires. Mourir sur Seine a obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (prix Reine Mathilde). Il est réédité en édition de poche en janvier 2015.
Il a publié en 2009 un nouveau roman, Sang famille, destiné à la fois aux adultes et aux adolescents.
En 2010, il participe au recueil de nouvelles Les Couleurs de l’instant, avec une longue nouvelle, T’en souviens-tu mon Anaïs ?, qui se déroule à Veules-les-Roses et traite de la « légende » d’Anaïs Aubert.
À partir de 2010, il est publié aux Presses de la Cité.
Son roman Nymphéas noirs, huis-clos qui se déroule dans le village de Giverny, sort le 20 janvier 2011. Il obtient un succès critique et populaire important, et remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar méditerranéen (festival de Villeneuve-lez-Avignon), le prix Michel Lebrun de la 25e heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d’Encre de la ville de Vienne (« gouttes de Sang d’encre »), le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands, devenant ainsi le roman policier français le plus primé en 2011.
En janvier 2012, il publie Un avion sans elle. S’il reste fidèle aux intrigues psychologiques fondées sur les faux-semblants et la manipulation du lecteur, mêlant passé et présent, ce roman, pour la première fois, n’est pas principalement situé en Normandie. Salué par Gérard Collard comme le polar de l’année, Un avion sans elle est récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le Prix du Roman populaire 2012 et le Prix du Meilleur Polar francophone 2012 (Montigny-les-Cormeilles). Le roman s’est aujourd’hui, toutes éditions confondues, vendu à plus de 600 000 exemplaires ; il sera adapté au cinéma et vingt-cinq pays en ont acheté les droits de traduction.
En mars 2013, Ne lâche pas ma main entraîne le lecteur sur l’île de La Réunion, décor paradisiaque et anxiogène d’un roman tout en tension et suspense, dont l’intrigue, qui se dénoue par la révélation d’une terrible manipulation, est en partie suivie à travers le regard d’une petite fille de six ans. 200 000 exemplaires ont été vendus à ce jour, en différentes éditions.
Cette année 2013 sacre Michel Bussi « auteur français de polars le plus vendu » (source GFK), et il se classe par ailleurs 8e meilleure vente française 2013 (Le Figaro littéraire).
2014 a vu en mai la parution de N’oublier jamais et la réédition, en octobre, sous le titre Gravé dans le sable, de son premier roman (Omaha Crimes, 2007). La Normandie est dans l’un comme l’autre mise à l’honneur. Point de départ de N’oublier jamais : une écharpe rouge au cou d’une jeune femme qui vient de sauter dans le vide du haut d’une falaise d’Yvetot. Mais une écharpe qui ne peut absolument pas se trouver là ! Tout au long des 500 pages d’une lecture en apnée, jusqu’au « twist » final, désormais la marque Bussi, le lecteur jubile. Déjà plus de 90 000 lecteurs ont été conquis.
Relire et rééditer son premier roman, Gravé dans le sable, au moment où l’on fête les 70 ans du Débarquement a permis à Michel Bussi de rendre de nouveau hommage aux jeunes héros de la Seconde Guerre mondiale. Son tempérament d’écrivain, sa maîtrise de la « mécanique d’horloger » qu’il affectionne dans tous ses romans sont déjà bien là ! Près de 60 000 l’ont déjà aimé ! L’un comme l’autre sont dans les meilleures ventes de polars de l’année 2014 !
Michel Bussi est, en 2014, le 5 ème auteur le plus lu en France.
"Maman a tort" de Michel Bussi
Paru le 7 mai 2015 aux éditions Presse de la Cité
512 pages
ISBN-13: 978-2258118621
21.50 €
Aujourd'hui, il m'a dit je t'aime, tu sais... Mais avoir un enfant, l'élever, moi, tu sais...
Envie de tuer.
Je lui ferai quand même, le gosse. Dans le dos.
Et je l'appellerai Œdipe .
Condamné : 323
Acquitté : 95
www.envie-de-tuer.com
« La fusée, la forêt des ogres, les pirates et leur bateau échoué, l’amnésie d’un rongeur tropical, le trésor, les quatre tours du château, tous ces délires sur lesquels elle et ses hommes bloquaient depuis cinq jours. »
Maman a tort de michel Bussi - Hangout du 11 mai - Que lire ?
Bonjour à tous ! En attendant ma prochaine chronique sur " Maman a tort ", le nouveau roman de Michel Bussi qui sortira le 7 mai, je tenais à vous communiquer une information de la plus haute ...
http://que-lire.over-blog.com/2015/04/maman-a-tort-de-michel-bussi-hangout-du-11-mai.html
Suivez la présentation de "Maman a tort" en direct - Lundi 11 mai à 18h30 !