5 Août 2017
N’avez-vous jamais eu l’impression d’être en décalage ? Êtes-vous de celles ou de ceux qui se découvrent une passion ou une vocation sur le tard ? Avez-vous essayé de vous fondre dans la masse avec pour seul résultat l’impression de manquer d’air ? Oui ? Alors peut-être êtes-vous vous aussi un « Late Bloomer ». Dans un livre à mi-chemin entre le récit initiatique et le livre de développement personnel, Catherine Taret, nous en dit plus sur ces gens à tout arrive, mais plus tard.
Le livre de Catherine Taret aborde un sujet qui m’intéresse beaucoup : se révéler sur le tard. L’auteure nous raconte sa vie d’abord celle qu’elle s’est créée en essayant de rentrer dans des cases. Ensuite, celle qu’elle vit quand elle a enfin compris ce pour quoi elle était faite et ce à quoi elle aspirait.
J’ai lu « Il n’est jamais trop tard pour éclore » en une seule journée. Quelques heures passées au soleil un jour où j’étais seule, confortablement installée dans mon jardin. Je me reconnais parfaitement dans le terme de « Late Bloomer ». Quand ma mère me demandait si je voulais des enfants alors que je devais avoir 18 ans, c’était d’un nom catégorique que je lui répondais. Quand mes copines se mariaient à 22 ou 23 ans et faisaient un bébé pour fêter leurs 25 ans, ça m’horrifiait. J’étais bien loin de tout ça et ça ne m’attirait pas du tout. Pourtant c’est moi que l’on trouvait bizarre quand je disais « un enfant, euh non, ça ne me dit rien ». Étrange, car moi, ce que je trouvais bizarre, c’est que l’on puisse me demander si je voulais un enfant alors que je n’avais pas encore rencontré le futur père !
Il en a été de même pour le travail, comme si on n’avait pas le droit de rêver. Alors les filles, infirmière ou secrétaire ? Alors on rentre dans le moule, on suit la masse ou on reste à l’écart. On ne prend pas le temps de réfléchir, de s'écouter, d'essayer au risque de faire des erreurs.
J’ai l’impression qu’aujourd’hui les choses ont changé. Que l’on peut tester, puis changer d’avis. Se poser et réfléchir. Que l’on trouve sa voie à 30 ou 40 ans, ce n’est pas grave, car l’important c’est d’être soi et de suivre son instinct. Inutile de lutter pour survivre dans un modèle de vie qui ne nous convient pas, il suffit d’un peu d’eau, parfois de rosé, de patience et de répartie. Car oui, le late bloomer devra sans cesse se justifier de ne pas être dans la norme.
Alors quand on sait que late bloomer signifie « Plante à floraison tardive », je trouve ça plutôt positif.
Dans ce livre, Catherine Taret se dévoile, nous raconte sa fleuraison et les épisodes de la vie où elle ne poussait pas. Alors certes, dans « il n’est jamais trop tard pour éclore », on pourrait dire que l’auteure est le seul sujet d’analyse du livre, mais pourtant, ça fait un bien fou, que quelqu’un nous ouvre les yeux sur ce qu’on pensait être une différence handicapante et qui pourtant est bien plus fréquent que ce que l’on pourrait croire.
Je vous invite à suivre la quête de Catherine Taret qui a tenté de comprendre pourquoi elle ne poussait pas.
Je reste persuadée qu’à l’heure du numérique, les late bloomers qui s’ignoraient vont trouver de quoi s’épanouir et enfin trouver leur propre voie. Je vous invite vraiment à découvrir ce roman car dans un monde ou tout va trop vite, cela fait un bien fou, de savoir que le temps sera notre plus précieux allié.
Il n'est jamais trop tard pour éclore - Carnet d'une late bloomer. De Catherine Taret
Paru le 10 mai 2017 aux éditions Flammarion
ISBN : 9782081411470
240 pages
18.00€
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