Que Lire ? Le blog littéraire d’une rédactrice web de 40 piges qui allie sa passion de l’écriture à celle de la lecture. Des livres et des chroniques littéraires ? Oui, mais pas que ! Vous découvrirez des tests conso, de la culture, de l'art et tout les thèmes lifestyle qui me parlent ; bio, végé, éco et bien-être...
3 Août 2016
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler du phénomène sans précédant qui relègue la ménagère d’antan au placard : la méthode KonMary que vous pouvez découvrir grâce à son livre qui s’est vendu (et se vend toujours) à plus de 2.4 millions d’exemplaires.
Grâce aux éditions Audiolib, j’ai eu accès à « La magie du rangement » de Marie Kondo en livre audio. Ce qui est bien pratique parce que pour ranger, pas de secret, il faut se bouger.
Si vous ne l’avez pas remarqué, la tendance actuelle dans les méthodes de développement personnel liées à l’organisation est au minimalisme. Dans cet article, je vais donc vous parler de comment « La magie du rangement » a :
Le minimalisme est un art de vivre qui vous fera prendre conscience que l’accumulation d’objets dans votre quotidien vous est néfaste. Plus vous possèderez de choses, plus le bazar risque de régner chez vous. Partons du principe que le désordre rend anxieux. Le minimalisme, l’art d’apaiser sa vie en désencombrant son habitation de tout ce qui n’est pas utile, nécessaire et apprécié est la première étape pour un mode de vie plus zen.
Après avoir écouté le livre audio « La magie du rangement », j’ai regardé plusieurs vidéos parlant de la méthode Konmary et au fil des vidéos et des articles, j’ai commencé à voir que le minimalisme rencontrait un réel engouement auprès de personnes pourtant très différentes.
Marie Kondo, l’auteure de « La magie du rangement », nous apprend à poser un regard sur ce qui nous entoure en nous posant une question essentielle.
Cet objet me rend-il heureux ?
Alors, oui, si dans la forme, ça peut paraître un peu bêta, dans le fond, c’est une bonne base pour commencer à trier ou à réorganiser un coin de votre maison qui ne correspond pas à la fonction que vous aviez envisagée pour lui. Un endroit qui quand vous passez devant, vous donne envie de faire demi-tour. Par exemple, ça peut-être un placard qui déborde de choses et que vous refermez pour ne plus les voir. Ne serait-il pas mieux de s’y mettre ?
Je tiens à préciser que je n’ai pas suivi la méthode à la lettre, car si elle est pratique pour les surfaces réduites (un studio par exemple) qui peuvent se ranger en une seule journée, elle ne convient pas à mon habitation sur 3 étages et pour une famille de 5 personnes, dont 3 jeunes enfants.
J’y vais donc à mon rythme, en procédant pièce par pièce, voire, armoire par armoire.
Un conseil bon ivre venant de la magicienne du rangement, c’est toujours trier et jeter quand vous êtes seul ! Et là, j’avoue qu’elle a raison. Vous risquez fort de passer plus de temps à parlementer avec votre famille pour vous débarrasser d’un objet qu’à désencombrer. Le résultat sera moins efficace.
Alors, je m’y suis prise (et je m’y prends toujours) de la façon suivante. Je me sépare de l’objet si :
Marie Kondo vous explique qu’il faut procéder par catégorie d’objet. De rassembler tous les objets d’une même catégorie et de les disposer au centre d’une pièce afin de procéder au tri. Voici quelques exemples où je vais vous expliquer comment j’ai réellement agi chez moi
Les denrées alimentaires :
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours peur de manquer de quelque chose et surtout je suis très mal organisée lorsque je vais faire mes courses. J’ai donc tendance à ne pas réellement savoir ce que j’ai dans mes placards et me retrouve avec des armoires pleines tout en ayant l’impression que je n’ai pas de quoi faire un bon repas. De mon cas Marie Kondo dit : " Pour les personnes qui constituent des stocks,je pense qu'aucune quantité minimale ne peut les rassurer". J’ai donc pris l’habitude de faire une liste après avoir vérifié si je n’ai pas déjà un article dans mon réfrigérateur et surtout en pensant à mes recettes. En allant faire mes courses, 2 à 3 fois par semaine, je réduis le gaspillage alimentaire et donc fais des économies. Je ne suis pas encore 100 % au top, il m’arrive de m’arrêter au magasin pour 3 packs d’eau et d’en ressortir avec un sac de marchandises en plus. Eh oui, le fameux syndrome du « on en a presque plus » me touche encore régulièrement.
Bref dans la cuisine, j’ai procédé comme ceci :
Les aliments :
J’ai commencé par le réfrigérateur. Bye bye tous le spots de sauce, je n’ai gardé que Ketchup, mayo et moutarde, au revoir à tout ce qui était dans le congélateur depuis un certain temps et que je ne mangerai pas. La gestion de l’armoire à épices a été assez difficile, car on mange beaucoup d’épices et d’herbes aromatiques.. Par contre avais-je réellement besoin de 3 pots de thym, 2 pots de paprika, idem pour la cannelle, 6 sortes de gros sel et des sachets d’épices étranges provenant de mes voyages et qui nous ont semblé pas terribles une fois testés. Clairement, j’avais des épices pour les dix prochaines années, j’ai donc tout jeté pour ne garder qu’un seul pot par épice. J’ai gagné une étagère entière en faisant cela ! Idem pour la farine, le sucre, tout le nécessaire à pâtisserie... je n’ai gardé que l’essentiel et ça me suffit !
La vaisselle :
J’ai fait partir tout ce qui était ébréché, inutilisé depuis longtemps parfois depuis toujours. Ce fût le cas pour les verres à thé (on n’en boit pas), les vieilles tasses et verres qui prenaient la poussière depuis que j’avais acheté une vaisselle toute blanche, les boîtes en plastiques sans couvercles ou les couvercles sans boîtes, je n’ai gardé que les quelques modèles en verre que j’avais et les boîtes en plastique pouvant servir pour le goûter des enfants. Adieux donc, bac de glace, boîtes abimées par le lave-vaisselle, etc., etc. J’ai procédé de la même façon pour tout ce qui était assiettes et autres ustensiles, adieu les petites assiettes à fondues sur lesquelles on pestait sans cesse, l’ouvre bocal à élastique, l’ustensile à façonner des raviolis, le presse-purée rouillé, les baguettes chinoises du resto (je n’ai gardé que les belles pour un diner de 6 personnes), les pics à fondue qui dataient de l’ancien appareil à qui on a dit au revoir aussi d’ailleurs, la poêle en téflon qui me rendait dingue car les aliments accrochaient, le chauffe-biberon... la liste est encore longue
Les vêtements :
Pour les vêtements, j’ai moins de scrupule, car je fais régulièrement des tris et dépose les pièces dont je me sépare dans les containers gérés par les ONG. J’ai jeté tout ce qui était taché, abimé, usé.
Pour les filles, j’ai jeté tous les collants troués (les fameux trucs « pour jouer »), les culottes aux élastiques qui font la gueule, les chaussettes solitaires, les pulls qui grattent et qui nous valaient de grosses prises de tête le matin avant l’école, les chaussures de cet hiver usées et qui ne seront plus à la bonne taille dans 6 mois, les trucs trop petits ou que je trouve moches.
Pour mon mari, bye bye les t-shirts devenus trop petits, les caleçons vieillis, les chemises qui ne sont plus à la mode, les trucs trop troués et que Mr voulait que je recouse (non, mais chéri, tu me connais pourtant ! Pourquoi perds-tu ton temps à me demander quand je vais recoudre ton jeans qui date d’avant notre rencontre, il y a 15 ans ?). Dans mon dressing, j’ai fait la chasse au démodé, aux pièces conservées « en cas de travaux sales », j’ai gardé une tenue de travail ça suffit, aux pièces qui attendaient de moi que je perde 5 kilos, à celles qui voulaient que je fasse un 4e enfant (je passe mon tour), aux chaussures sur lesquelles j’avais craqué et qui m’ont toujours fait mal aux pieds, à la lingerie qui parle d’elle même (chéri pas ce soir), aux sacs trop vieux...
C’est dans cette partie du livre de Marie Kondo que vous trouverez les astuces pour vous mettre au pliage vertical. Je ne le pratique pas, car ce qui s’applique dans un magasin ou dans le dressing d’un adulte célibataire ne convient pas forcément à notre style de vie familiale. Les filles sont encore trop petites pour faire attention à ne pas tout faire tomber...
Les jouets:
LOADING.... 7 % (impossible à faire quand les filles sont à la maison)
Les livres :
Je vous vois déjà vous dire, mais non une blogueuse littéraire ne se sépare pas de ses livres. Et bien si ! Et avec plaisir en plus. Je garde les classiques et ceux que je sais que je relirai un jour (Harry Potter, le trône de fer, le clan des Otori, les oiseaux se cachent pour mourir [on ne rit pas... il y a pire], Le Nord et le Sud [celui-là, je ne peux pas me résoudre à m’en séparer]), certains prix littéraires.
Le reste des livres est évacué de la sorte :
Les nouveautés que je reçois sont données à la bibliothèque où je suis bénévole, les livres enfants après avoir fait quelques semaines à la maison sont donnés aux écoles du coin en fonction de l’âge des élèves. Le reste part dans les 2 boîtes à livres du coin. Certains trop vieux et très jaunis partent à la déchetterie. Une bibliothécaire m’a dit un jour, le livre que tu ne prendrais pas dans ton lit, ne le laisse pas dans les collections ! J’applique ce principe aux boîtes à livres aussi. Si on veut qu’elles plaisent, il faut que les livres soient corrects.
Il me reste encore pas mal de boulot. La cave, une pièce « débarra » (qui je l’espère deviendra bon débarra), le garage. J’ai certaines grosses pièces à vendre (une voiture, une moto [non chéri tu ne la garderas pas, ELLE NE ROULE PLUS !], un relax bébé, un vélo d’appartement...) Et puis surtout, il faut éviter de replonger. Pour sa Marie Kondo nous dit bien que l’important c’est de savoir dire NON ! Non merci, mais je ne suis pas intéressée par l’encyclopédie Universalis pour ma fille de 6 ans, oui oui je suis certaine même s’il y a de belles photos. Non mamy, ton service en cristal du Val St-Lambert ne sera pas du plus bel effet dans ma vitrine, d’ailleurs, je n’ai pas de vitrine... Dire non, c’est tout un art de vivre et ça fait un bien fou ! Alors, à ceux qui me disent, mais comment tu jettes ? Je dis que ce qui ne me convient plus d’un point de vue qualitatif, je ne le propose pas aux autres.
J’ai encore beaucoup de choses à faire, mais cette méthode m’a permis de mettre le pied dans l’engrenage et surtout m’a donné l’envie de continuer dans cette voie. Si je ne suis pas allée jusqu’à communier avec mes objets pour savoir si je ressentais le plaisir qu’ils me procuraient (le côté psychologique émotionnel du roman), j’ai tout de même une meilleure approche qu’avant.
Si je trouve Marie Kondo un peu trop extrémiste à mon goût, sa méthode a eu au moins l'effet déclencheur escompté.
Merci à Audiolib pour cette découverte ! C'est une méthode de développement personnel qui donne de vrais résultat ! Mon mari vous remercie :)
La magie du rangement de Marie Kondo
Livre lu
Paru le 8 juin 2016 aux éditions Audiolib
ISBN-13: 9782367621999
1 CD : 5h13
21.90 €
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Livre poche
Paru le 19 mai 2016 aux éditions Pocket
ISBN-13: 978-2266258968
240 pages
6.95€